Les films


(En bleu les coups de coeur)
Mai 2018

Les chevaux de Dieu 

Senses &1&2: de  Ryusuke Hamaguchi 39 ans (à venir Asako). 
Série qui va jusqu'à 6 sur les confidences de 4 jeunes femmes 
(entre 30 et 40 ans) d'une grande sensibilité "dépeignant de sublimes
 portraits de femmes au quotidien".

L'Homme qui tua Don Quichotte: De Terry Guilliam bien sûr
 (2 autres films à venir: M. Vertigo et Uchronia, on peut craindre
 le pire...). Débauche d'effets spéciaux et de rebondissements
mais sans inspiration c'est lassant. Pas de poésie, superpositions de
situations confuses et inutiles.

L'Île aux chiens: de Wes Anderson (Grand Budapest Hotel,
 Moonrise Kingdom, La famille Tenenbaum, la famille aquatique,
A bord du Darjeeling Limited) Ours d'argent 2018 du meilleur 
réalisateur; Trés beau esthétiquement, scénario un peu compliqué
 et un peu vain...


Call me by your name: de Luca Guadagnino (Melissa 2003, 
Amore 2009, A Bigger Splash 2015, remake de La Piscine, 
Suspiria à venir en 2018) D'aprés un scénario de James Ivory
lui même du roman américain du même nom. 
Call Me by Your Name constitue l'ultime volet de la « trilogie du désir » 
et 1er volet d'une suite à venir sur les 2 personnages.
Un peu lent au début quand on n'est pas homo. Prend son
sens à la fin avec le speech du père à son fils lorsqu'il lui 
dit qu'il a lui meê été tenté et qu'il regrette presque de ne pas
avoir osé. 


Comme des rois: deXabi Molia (8 fois debout et Les Conquérants
 que je n'ai vus). Bons sentiments, Bon Kad Merad mais scénario 
mal bouclé, Psychologie des personnages approximative, anecdotes 
invraisemblables (des gamins qui payent 3 € pour épier 
les gens chez eux avec des jumelles... Ennui!

Avril 2018

Mes provinciales: 9e film de Jean-Paul Civeyrac qui dirige le 
département réalisation de la Fémis... et ça se voit!!! trop!! 
Tourné à la façon nouvelle vague tendance Romer. L'acteur
principal (Andréani Manet) traîne sa carcasse tout le long du film
comme on le lui a sans doute fait faire, ça rend le tout encore plus
pénible. Longues discussion sur le cinéma.Bref, long et ennuyeux.  


The Rider:  Deuxième long métrage de Chloé Zhao aprés
"Les chansons que mes frères m'ont apprises". Sino-américaine,
Prix du meilleur film de la quinzaine du Cinéma à Cannes 2017
et Grand prix du festival de Deauville 2017. The Rider raconte
une histoire vraie d'un cowboy sioux vivant dans une réserve et
fou de chevaux et de rodéos.Elle à tourné avec les vrais protagonistes
 de cette histoire. Simple, direct et touchant, sans doute parce que Chloé
Zhao aime les gens dont elle raconte l'histoire.


Jusqu'à la garde: Premier long métrage de Xavier Legrand, acteur 
de cinéma et de théâtre. Mise en scène d'une redoutable efficacité. 
Le scénario est simple, la psychologie des personnages est suggérée 
entièrement par le jeu des acteurs et la mise en scène. Grande économie
de moyens. Remarquable pour un premier film.

Tesnota - Une vie à l'étroit: Film russe  et premier film de de 
Kantemir Balagov (27 ans). L'histoire se passe dans le Caucase en 
République de Kabardino-Balkarie ou on trouve des Kabardes,  
des balkars (musulmans mais qui ne s'entendent pas), des russes et 
des Tchétchènes et décrit une communauté juive confrontée à 
l'enlèvement de deux jeunes fiancés. Le jeune réalisateur n'est 
pas juif mais a eu une petite amie juive. Remarquable, pour un
 premier film, par sa force et la maîtrise de l'histoire.  `

" Sokourov nous a enseigné que lorsqu’on tourne une tragédie, ce n’est pas cela qui
doit être mis en avant. La tragédie et le drame doivent être intérieurs. C’est beaucoup
 plus fort. Et enfin, que je devais  absolument aimer mes personnages, quels qu’ils 
soient, et que je devais, à chaque fois, justifier leurs actes, fussent-ils des salauds."
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Soko                                 Mars 2018           

Lady Bird: Film américain, premier film de la comédienne Greta Gerwig. Film trés réussi avec beaucoup de finesse de fraicheur, d'humour et de sensibilité. Le ton est juste, il rappelle un peu Le Lauréat.

La belle et la belle:
 de Sophie Fillières (Grande petite, Aïe, Viol, Gentille, la vérité zébrée, un chat est un chat, arrête ou je continue) Avec Sandrine Kiberlain, Agathe Bonitzer et Melvil Poupaud. Une idée originale (une jeune femme qui rencontre elle même 20 ans plus tôt) qui donne lieu à des situations parfois drôles mais à part ça la réalisatrice ne sait pas trop quoi en faire et la fin est artificielle.

Barbara:
 De M. Amalric avec Jeanne Balibar (César 2018 meilleureactrice pour ce rôle). Suite de moments en d'ambiances mélangeant la fictionet le making of du film. JE préfère quand le making of est proposé en bonus et non imposé pendant le film pour cacher qu'on n'a pas su comment s'y prendre.  Ennuyeux au possible.

Février 2018

Phantom Thread:
 film américain de Paul Thomas Aderson, 48 ans. ( Magniolia en 1999, There Will Be Blood 2007également avec Daniel Day- Lewis, The Master, 2012, Inhérent vice,2014 ) Mise en scène et jeu des acteurs efficaces mais pour une histoire pas très intéressante. Un créateur fragile, capricieux et autoritaire (comme P.T. Anderson?)

Sérénade à trois:
 Ernst Lubitch 1933. Dialogues brillants. Corrosif à une époque où la pruderie américaine ne régente pas encore Hollywood.

Wajib - l'Invitation au mariage:
 Film palestinien de la réalisatrice Anne-Marie Jacir (Le sel de la vie, 2008 et  Au moins 5 autres films non sortis en France) Le film permet d'entrevoir ce qu'est la vie de palestiniens (chrétiens) à Nazareth, ville à majorité arabe, musulmans à 70%). A part l'intérêt de voir un peu la vie quotidienne et les relations entre familles et la question du choix partir ou rester le film ne m'a pas beaucoup intéressé..

3 Billboards:
 Film britanico-américain de Martin McDonagh 
(Bons Baisers de Bruges en 2008, 7 psychopathes) grand dramaturge britannique. Le film est dans le plus pur style des frères Coen et avec leur actrice fétiche Frances Louise Mcdormand (qui est l'épouse de Joël Coen). Film tout à fait digne des frères. Même maestria dans la mise en scène, mêmes rebondissements, même humour cyniques et mêmes personnages incroyables.

Ni juge ni soumise:
 film belge de Jean Libon et Yves Hinant soit-disant
 documentaire sur une juge d'instruction belge, en réalité très construit et assez faux-cul. Je n'aime pas ce mélange de docu et de fiction nib cette juge qui pose et joue beaucoup de son pouvoir.

L'Insulte: Ziad Doueri, réalisateur libanais depuis 1998 (à l'abri des enfants, Lila dit ça, l'attentat et des séries: Baron Noir...). Film
 remarquable efficace et remarquablement joué. La fin reste sur un
 point d'interrogation sans laisser de message clair autre que 
l'horreur des position radicales...

Wonder wheel:
 Woody Allen. Similitudes et différences avec les 
précédents films de Woody Allen. Même amour de la reconstitution d'ambiances passées, même passion pour la musique des années 50, même penchant pour le mélodrame mais frôlant ici la caricature du roman photo mais auquel on se laisse prendre car les 3 acteurs absolument remarquables expriment parfaitement les sentiments. On peut discuter le choix de faire commenter l'histoire par l'un des 
protagonistes.

Janvier 2018

Seule sur la plage la nuit: de Hong Sang-soo, plus oiu moins d'aprés
sa propre histoire de liaison avec une star coréenne. Une série de 
conversations à 2 ou plusieurs amis. Il s'en dégage une certaine nostalgie,
une lassitude... qui fini par gagner le spectateur. Sans grand intérêt 

Gaspard va au mariage: Anthony Cordier (Happy few, douche froide),
Un peu brouillon mais drôle, plein d'idées originales  (tout se passe dans
 un zoo tenu par la famille) et de personnages 
attachants. J'ai beaucoup aimé.

Razzia:
 De Nabil Ayouch. un catalogue de situations au Maroc, 
aucune n'est approfondie, ça donne un exercice de style qui se 
veut bien filmé mais c'est quand même assez brouillon. Il a essayé 
de ne pas montrer toujours les mêmes milieux aisés ou riches et 
désoeuvrés en ajoutant l'histoire d'un instituteur dans la montagne... 
en 1982 (!) mais ça ne convainc pas. Dommage! 
Complément: c’est assez juste dans la description de différents 
aspects de la société marocaine. ça reste quand même cantonné
 autour des classes sociales moyennes ou supérieures, à part pour le
 cas de l’instituteur… mais dont l’histoire remonte à il y a 30 ou 40 ans.
 Mais au moins là ça sera vu au Maroc et ça suscite déjà un débat, 
contrairement à son film précédent (Too much loved) dont il était 
évident qu’il ne pourrait pas passer, pas seulement à cause de la 
censure mais aussi par blocage des esprits.

Pentagon Papers**:
 Steven Spielberg. Exactement ce à quoi on 
pouvait s'attendre de ce genre de film; trop ressassé maintenant. 
Mais j'ai voulu le voir à cause du rapport avec l'actualité et de la
campagne de Trump contre la presse. 

Décembre 2017

12 jours**,
 De Raymond Depardon: Des malades psychiatriques passent
 devant un (ou une) juge des libertés qui doit décider de prolonger ou 
pas leur hospitalisation. Les juges font leur boulot. Ils confirment la 
plupart du temps les recommandations des médecins qui eux-même 
préfèrent maintenir les malades en hospitalisation sous contrainte 
et on ne peut pas trop leur donner tord car dehors rien ne n'est prévu 
pour eux. Certains malades psychiatriques sont poignants. Je trouve 
quand même que c'est sans surprise. C'est ce à quoi on pouvait s'attendre
 comme mise en scène.

Makala***, C'est le troisième film d'Emmanuel Gras en tant que réalisateur,
 par ailleurs il est directeur de la photo. Il choisi toujours des sujets originaux
(la vie des vaches dans Bovines, 300 hommes semble bizarre aussi).
Celui-ci montre un vollageois en Afrique qui abat un arbre, le découpe,
fabrique un four en terre pour le carboniser pour en tirer quelques sacs
de charbons. Tous ça lui prend déjà des semaines de labeur acharné.
Puis il charge les sacs sur un vieux vélo qu'il traine pendant 3 jours sur une
50 Km de pistes pour aller le vendre à la ville et en tirer de quoi acheter
 des tôles pour faire le toit de la maison qu'il veut se construire. D'aprés
ce que l'on comprend il va lui falloir refaire ça un certain nombre de fois
avant d'avoir la somme nécessaire. ça remet les idées en place sur ce qu'est
 le travail d'un chef de famille africain et sur notre monde occidental.


Paradis***, film russo allemand d'Andrey Konchalovski (80 ans, 24 films depuis 1965, en 2015: Les nuits blanches du facteur, à venir: La voie Royale): 3 personnages: Jules, fonctionnaire de la police française collaborateur, Olga, immigrante russe en France qui a rejoint la résistance, Helmut, aristocrate allemand officier nazi. A leur mort chacun se confesse. Leurs destins s'entrecroisent. Helmut pense que les idées du grand projet nazi vont quand même triompher sous une autre forme malgré la défaite allemande. Interessant, ça donne à réfléchir...

The Square😬😡, Palme d'or 2017, film suédois-allemand-danois-français de Ruben Östlund, suédois de 43 ans, 4 longs métrages dont Snow Therapy. The Square semble   délivrer comme message que les bons sentiments mènent à la catastrophe, tout le monde est lâche quand etc. Facile à démontrer quand on bâti un scénario pour ça. Le même message était déjà présent dans Snow Therapy. Ce mec n'aime pas les gens et deteste en particulier les intellectuels bobos. Au passage il enterre aussi l'art contemporain. Il doit sans doute sa palme d'or à la mise en scène extrêmement efficace et sans doute aussi à un jury qui cherche à se dédouaner en faisant mine de souscrire à cette critique violente des élites intellectuelles.
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Novembre 2017:

Simon et Théodore *De Mikael Buch, auteur de Let My People go! en 2011 (où jouait Clément), Encore parmi les juifs: une rabbine enceinte, son mari qui sort d'un asile psychiatrique, mal remis, son élève en bar-mitsva adolescent écorché le long d'une nuit qu'ils passent à se courir aprés... Beaucoup moins réussi que Let My People...

We blew it*. Film documentaire français tourné aux USA par Jean-Baptiste Thoret (Critique et historien auteur de plusieurs livres sur le cinéma américain). C'est une évocation de l'Amérique des années 60 et 70 par des cinéastes ou des hommes de la rue. Le film dure 2h17 et il aurait gagné à être réduit de moitié en abrégeant des plans beaucoup trop longs où l'on sent une grande complaisance de l'auteur... envers lui-même.

M.**** Film français de et avec Sara Forestier. l'ensemble est un peu décousu mais plusieurs scènes superbes justifient à elles seules d'aller voir ce film. Sara Forestier est une actrice d'une grande sensibilité.


D’aprés une histoire vraie😒. Film français de Roman Polanski ennuyeux au possible. En grande partie prévisible et téléphoné et ce qui ne l’et pas est sans intérêt. Polanski est à court d’idées et en plus il film comme il y a 50 ans à ses débuts. A l’époque c’était peut-être nouveau mais là…


Jeune femme***: Film franco-belge de Léonor Séraille avec Laetitia Dosch , caméra d’or à Cannes. pas de scénario vraiment construit mais on suit quand même malgré quelques passages surprenants (pour quoi Joachim qui a eu tant de mal à virer Paula se remet-il tout à coup à la rattraper, même question pour sa mère qui la rejette avec une violence extrême puis l’accepte chez elle. Malgré ça c’est une héroïne attachante et un finalement un film attachant.

Prendre le large**: Film français de Gaël Morel, (comédien et réalisateur) avec Sandrine Bonnaire. Il manque quelque chose pour que ce soit un trés beau film. Je crois que c'est en partie à cause des acteurs. Il y a une contradiction entre le choix de cette ouvrière du textile d'accepter l'aventure d'une délocalisation à Tanger et la façon dont Sandrine Bonnaire jen fait quelqu'un de très très coincé, ême dans les passages où elle est sensée être gaie. Les acteurs marocains ne sont pas très naturels non plus. Finalement il me semble que le film souffre d'une mauvaise direction d'acteurs. Dommage.

Logan Lucky*: de Steven Sodebergh. Un casse de plus... dans un Amérique qui ne nous étonne plus. Certes, les acteurs sont, super,  mais ces personnages un peu benêts qui ont pensé à tout et tout prévu... un peu bizarre quand même... et alors la musique assourdissante on s'en serait bien passé.

Carré 35***: film français d'Eric Caravaca, 50 ans, comédien (César du Meilleur espoir en 2000, en réalisation "Le passager" où il est déjà question de deuil). enquête intime sur l'existence d'une soeur morte à l'âge de 3 ans. Beau film bien qu'un peu morbide.

En attendant les hirondelles**: Film Franco-algérien de Karim Moussaoui (2015: les jours d'avant, 2007 Délices Paloma). 4 histoires différentes ayant peu de rapport entre elles, le tout en temps réel ça fait pas mal de longueurs mais intéressant dans l'ensemble.

Au revoir là haut*. Film français d'Albert Dupontel. Le style baroque de Dupontel ne s'accorde pas avec les thème du film. il balance tout le tant entre la démesure et le drame avec des tentatives de moment poétiques. Une débauche de moyens pour la reconstitution mais artificielle. Je n'ai pas trop marché.

Octobre 2017
Faute d'amour***, Film russe d'Andreï Zviaguintsev (Le Retour, Le Bannissement et surtout Le Leviathan et Elena). Un film trés fort. Un couple séparé un enfant (Aliocha), la femme hait et éprise son mari, devant cette situation insupportable le fils fugue et disparaît. Les parents le recherchent sans cesser de se déchirer. 

Le sens de la fête**. film français d'Eric Tolédano et Olivier Nakache (les réalisateurs des Intouchables) avec Jean Pierre Bacri, Gilles Lelouch, Eye Haidara, Benjamin Lavernhe, Jean Paul Rouve. Il faut se laisser aller à jouer le jeu et apprécier la comédie et les dialogues même si c'est parfois gros et convenu. Une petite faille dans le scénario m'a gêné: impossible d'imaginer qu'une entreprise avec tant de pieds nickelés ait survécu et même prospéré jusque là, ça aurait mérité une astuce pour éviter cette invraisemblance

Septembre 2017
Petit Paysan*****: Film français, pour moi le plus beau film de ces derniers mois. Premier long métrage d'Hubert Charuel (32 ans, Fémis), né dans une famille d'éleveurs laitiers , ce qui lui permet de transmettre parfaitement le contexte et les drames des petits éleveurs. Le comédien, Swann Alrlaud est remarquable, il à les geste de l'éleveur comme si il avait fait ça toute sa vie. Il a 35 ans mais depuis l'âge de 8 ans il enchaîne des rôles secondaires ou principaux aux côtés de comédiens connus. Ce film film révèle tout son talent. j'attends avec curiosité ses prochains films et surtout ceux d'Hubert Charuel.



Gabriel et la montagne**** Film franco-brésilien de Fellipe Barbosa (Laura 2011 passé seulement à la cinémathèque et Casa Grande 2014) Un road movie en Afrique (en bus et à pied...) d'un jeune brésilien qui s'accorde une année sabbatique avant de reprendre ses études.  Il fait partie du voyage avec sa petite amie rencontrée quelques mois avant. Aprés son retour au Brésil lui continue. Le personnage est très attachant, il fait de belles rencontres, on sait que Gabriel va disparaître dans la montagne pour ce qui devait être son dernier trip avant le retour au Brésil, ce qui ajoute à l'aspect touchant et nostalgique du film.


120 battements par minute***:  Film français de Robin Campillo (Eastern Boys en 2013, Les Revenants en 2004, scénariste de, autre autres, Entre les murs, Planétarium et, à venir, L'Atelier de Laurent Cantet aussi)
Le film se partage entre une évocation de l'action d'Act Up dans les années 90 vue essentiellement au travers des réunions hebdomadaires (et de quelques manifestations) et la relation de Nathan et Sean. Le rappel sur Act Up est intéressant bien qu'un peu laborieux, l'enthousiasme pour le film vient, à mon avis, de la dernière partie qui évoque la fin de Sean et sa mort, partie effectivement assez touchante.

Août 2017
Eté 93*: Film espagnol de Carla Sinon Pipo. Prix du meilleur premier film au Festival de Berlin 2017
Apparemment ça raconte une période de l'enfance de la réalisatrice avec beaucoup de sensibilité. La petite Laia Artigas est étonnante, l'autre gamine, dont je n'ai pas trouvé le nom) aussi.
. Mais à la fin du film on reste quand même un peu perplexe

Juillet 2017:
Le Caire confidentiel***: Production germano-dano-suédoise de Tarik Saleh, suédois d'origine égyptienne. C'est son 4e film, le prochain Brat Pack devrait donc sortir en France. Réalisation forte par le contexte qu'elle décrit (Le Caire à la veille de la révolution, les magouilles de la police, la pourriture du système, l'hypocrisie) mais le scénario est confus et l'intrigue trop compliquée. Malgré tout vaut vraiment la peine d'être vu.

Memories of murders**: du coréen JoonHo Bong (Premier film en 2000 Barking dog, dernier Oqja présenté à Cannes et visible seulement sur Netflix pour l'instant, précédent Snowpiercing, à venir, parasite en 2018).
Tiré de faits réels entre 1986 et 1991, un tueur en série de 10 femmes violées et assassinées. Crimes jamais élucidé. Fort par la peinture d'une société coréenne sur le point de muter. Etonnante Corée archaïque à l'époque, police ridicule sous équipée. 
Cependant on a l'impression d'un fait divers local en province confiée à 2 policiers alors qu'en réalité ça a été une affaire nationale sur laquelle des milliers de policiers ont travailler sans arriver à rien;

Aurore: *De Blandine Lenoir (4e film aprés "Pour de Vrai" en 2007, "Il était une fois" en 2012 et "Zouzou" en 2014. Blandine Lenoir est également scénariste, actrice... et mère d'élève de Turbule...
"Aurore" aurait pu être un bon film si il avait bénéficié d'une bonne actrice mais Agnès Jaoui surjout mal, au lieu dêtre délicat et subtil le film en devient lourdingue, c'est une série de moment comiques qui auraient dû être reliés par l'histoire d'Aurore mais Jaoui ne réussi pas à lui donner la consistance nécessaire.

Une saison cinématographique (octobre 2016 et juin 2017):


             Une famille heureuse *****Film Géorgien, allemand, français de Nana Ekvtimishvili, Simon GroßPeut-être le plus beau film de toute cette série. Une histoire simple mais les acteurs et la sobriété de la mise en scène font tout. Pour moi  ça incarne le film qui n’a l’air de rien, avec un scénario banal et qui frappe, on ne sait pas pourquoi.
Simon Groß : 3 longs métrages : 2007 Fata Morgana, 2013 Elka & Natia, prochainment : In Blomm : à pister…




            Baccalauréat  ***de Cristian Mungiu. Beau film roumain sur la Roumanie d’aujourd’hui et la corruption, sans manichéisme.
Cristian Mungiu : Occident (2002 4 mois, 3 semaines, 2 jours (2007) Contes de l'Âge d'Or
 (2009), Au-delà des collines  (2012)  Baccalauréat (2016)
            



Manchester by the sea*****
Américain de Kenneth Lonergan. Un grand et beau film. Par (tout petits) moments le mélo est trop appuyé mais à ne pas rater
Kenneth Lonergan :
2000 : Tu peux compter sur moi (You can count on me)




            
Paterson
 **De Jim Jarmush. Paterson vit dans une ville qui porte le même nom que lui, dans l'Etat du New Jersey. Ville natale de plusieurs écrivains. Il est chauffeur de bus et poète et boit tous les jours une bière dans le même bar avant de rentrer chez lui. Son épouse, Laura, est une artiste pleine d’idées. Beau film sur un poète.


Moonligh
t, *(1 Oscar) film américain de Barry Jenkins. Un jeune homme dont la mère est une junkie qui meurt d’une overdose pendant qu’il est parti en W-E avec des amis. Un couple de dealers sont ses parents de substitution. Beau film contre l’homophobie.
Barry Jenkins : C’est son 2e long métrage. Le précédent : 2008 Medecine for malancholy.
2 séries :2011 Futurestates, 2017: Dear White People.



Mais aussi....

Le jour d'aprés: **du coréen Sangsoo Hong, une vingtaine de films depuis 1996 au rythme de 3 ou 4 par an ces derniers temps (en 2017 en plus de celui-ci, "La caméra de Claire et "On the beach at night alone", tous deux à sortir prochainement. On le voir bien dans "le jour d'aprés": noir et blanc, ne se soucie pas de fignoler le scénario ou les dialogues. On a l'impression que la seule chose qui l'intéresse c'est les personnages, les acteurs, l'ambiance, les émotions. De ce point de vue ça marche assez bien.
Si le cinéma coréen est si productif c'est qu'il existe, comme en France, une politique pour promouvoir une exception coréenne, combattu vigoureusement évidemment par l'Amérique mais sans sucées jusqu'à présent grâce à la mobilisation des cinéastes coréens. 

La tortue rouge :** France-Belgique Japon. De Michael Dudok de Wit. vu avec Bowie dans une salle où nous étions seuls. Elle a adoré pouvoir en parler tout haut, interpeler les personnages et aller les saluer prés de l’écran. Elle en garde un souvenir vivant.

            les pépites ***Documentaire français de Xavier de Lauzanne : Christian et Marie-France, un couple de voyageurs français se battent pour sortir des enfants qui vivent sur la décharge de Phnom-Penh. 10.000 enfants ont pu ainsi accéder à l’éducation et se construire un avenir. Impressionnant !

Swagger** Documentaire français d’Olivier Babinet. Je n’ai pas trop compris pourquoi on a trouvé ce film génial. Il s’agit de jeunes qui parlent comme des jeunes pas idiots du tout. Il n’y a rien là de miraculeux… heureusement.

Planétarium* : Français, de Rebecca Zlotowski (Grand Central). Une médium américaine et sa sœur font une tournée en France, juste avant la guerre qui se prépare…. Je ne me souviens pas bien du reste…

Moi, Daniel Blake**** : Un très bon Ken Loach… c’est tout dire….

            La fille de Brest😒. Aucun intérêt, c’est pas le meilleur Emmanuelle Bercot
 j’ai détesté la manière de jouer de la danoise Sidse Babett Knudsen, en revanche Benoît Magimel est parfait, comme toujours.

            Algérie du possible.*  Viviane Candas, mène l'enquête et retrace la vie de son père Yves Mathieu, avocat du FLN qui a choisi de rester en Algérie, après l'indépendance pour participer à l’édification du nouvel État. L’occasion de revivre cette période. Juste un documentaire sur le sujet.

            Fait de beaux rêves ***Beau film de Marco Bellocchio avec Bérénice Béjo.


La La Land. ** Américain de Damien Chazele. J’ai aimé l’histoire. Je ne comprend pas l’engouement pour la seine d’ouverture sur l’autoroute… ce n’est pas une grande comédie musicale, mais ça vaut un bon Woody Allen.

Lumière ! L’aventure commence 😒: De Thierry Frémaux. Plein d’humour sur les début du cinéma et les frères Lumière étonnants.

Je danserais si je veux 😒:Film franco-israélo-palestinien. Premier long métrage de Maysaloun Hamoud. On s’est extasié sur le fait que des palestiniennes puissent être « normales » si être normale c’est boire et se droguer un peu… c’est une arme idéologique donnée aux fondamentalistes musulmans qui peuvent ainsi montrer comment on corrompt les jeunes filles pieuses.

Maysaloun Hamoud - IMDb



            Après la tempête.** Film japonais de Hirokazu Kore-eda. La déchéance d’un père looser avec une fin un peu ambiguë. Les rapports avec le fil pendant une tempête pourraient laisser place à un tout petit peu de compassion pour le personnage.
Hirokazu Kore-eda : 11 longs métrages depuis 1995,
Les derniers : 2013 Tel père tel fils, 2014 Notre petite sœur, 
À venir, 2017 The Third murde).

Rester vertical **: Film français d’Alain Giraudie. Lui cherche les loups, elle est bergère, ils ont un enfant qu’elle abandonne, lui le prend en charge et sombre peu à peu dans la misère… puis il retourne dans mes causses en Lozère… bon… bof…

            De toutes mes forces *** Film français de Chad Chenouga avec Yolande Moreau. Film assez fort, bien fait… mais on ne comprend pas toujours les crises du jeune ado.  

De l'autre côté de l'espoir** Film finlandais de Aki Karismaki. Sur un jeune réfugié syrien qui échoue en Finlande… le ton et les tons typiques de Karismaki (Le Havre)

Le chanteur de Gaza😒 deuxième film de Hany Abu-Assad (qui a fait depuis Omar, Le Spécialiste, Paradise Now et Le MAriage de Rana). Film Palestinien, Britannique, Qatarien, Néerlandais et Emirati… tout ça pour faire un vrai navet…. Dommage.

Drôles d'oiseaux,😒Français d’Élise Girard. Obscur, plein de références plus ou moins explicites à mai 68 et aux clandestins de l’époque…


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Août 2016:

Mr Gaga:****  Titre malheureux pour un film superbe. C'est l'histoire du danseur et chorégraphe israélien  Ohad Naharin. Je ne connaissais rien à la danse en général et encore moins à la danse contemporaine, ce film me l'a faite apprécier. L'histoire est belle, les personnages aussi. Je l'ai vu au Lucernaire un mardi à 11h, s'il passe encore quelque part courez-y toutes affaires cessantes. 


Toni Erdman 😒de Maren Ade, réalisatrice allemande.  Des choses intéressantes, de bons passages, aurait pu être vraiment un bon film sans  des incohérences dans le scénario. On peut, à la rigueur comprendre que la fille supporte les intrusions de son père dans sa vie professionnelle mais qu'elle en redemande, le suive dans ses excentricités et même aille le chercher, ce n'est pas cohérent avec son personnage. Dommage.

Septembre 2016:

Le fils de Jean: *Bof!

Mimosas, la voie de l'Atlas*, de Olivier Laxe, une forme mystico-poétique à laquelle je ne suis pas du touts sensible.

Octobre 2016

Aquarius** de Kleber Mendonça Filho, de beaux moments mais un scénario original  pas assez bien ficelé.

Frantz*, de François Ozon. Belle reconstitution, beaux décors, belles images, beaux acteurs mais avec tout ça il n'arrive pas à faire un bon film. C'est souvent comme ça avec Ozon. Trop cliché. 

Voyage dans le cinéma français*, par Bertrand Tavernier j'y suis allé avec la perspective de me régaler, malheureusement trop bavard et à part quelques moments c'est finalement assez ch....
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