UNE DISPUTE EPISTOL'AIR, mars 2015

Une dispute épistol’air



1.     Je suis venu te dire que je m’en vais et tes larmes n'y pourront rien changer. Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais, je suis venu te dire que je m'en vais

2.     J'm'en fous pas mal. Il peut m’arriver n’importe quoi, j’men fout pas mal, ça m’est égal, j’m’en fout

3.     Ouais je suis au regret de te dire que je m'en vais car tu m'en as trop fait.

4.     Pas la peine de laisser ton numéro, pas la peine d'emporter ma photo, tu es venu me dire, que tu t'en vas.

5.     Je fuirai, laissant là mon passé, sans aucun remords, sans bagage et le cœur libéré, en chantant très fort

6.     J’aurai ta peau Léon, Léon, Léon, Léon, Léon, Léon

7.     Partir, quitter sa ville son village, sa maison, quitter sa terre, ses racines, ses chansons. Partir pour un monde meilleur

8.     Il faudrait, il faudrait peut-être que je te dise "reste" et tout changerait peut-être si tu me disais "viens"

9.     C´est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau. hisse et ho, Santiano, dix huit nœuds, quatre cent tonneaux : je suis fier d´y être matelot

10.  N'y va pas y a des tempêtes et des naufrages le feu, les diables et les mirages, je te sais si fragile parfois.

11.  Dans le port d´Amsterdam y a des marins qui chantent les rêves qui les hantent au large d´Amsterdam. Dans le port d´Amsterdam y a des marins qui dorment comme des oriflammes le long des berges mornes

12.  A force de m'être cherchée, c'est toi que j'ai perdu. A force de m'être cherchée, c'est toi que j'ai perdu. Oh, je t’ai perdu.

13.  Start spreading the news, I'm leaving today. I want to be a part of it, New York, New York.These vagabond shoes, are longing to stray. Right through the very heart of it, New York, New York.

14.  Dis quand reviendras-tu, dis au moins le sais-tu, que tout le temps qui passe ne se rattrape guère, que tout le temps perdu ne se rattrape plus.

15.  Je t'envoie mes images, je t'envoie mon décor, je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort,

16.  N’écris pas, n’apprenons qu’à mourir à nous même, ne demande qu’à Dieu, qu’à toi si je t’aimais          

17.  Même en courant Plus vite que le vent, plus vite que le temps, même en volant, je n'aurai pas le temps, pas le temps, de visiter toute l'immensité d'un si grand univers. Même en cent ans je n'aurai pas le temps, de tout faire.

18.  Comme un volcan devenu vieux mon coeur bat lentement la chamade, la lave tiède de tes yeux coule dans mes veines malades. Je pense si souvent à toi que ma raison en chavire comme feraient des barques bleues et même les plus grands navires.

19.  Tant bien que mal tout va très bien sans toi, qu'est ce que tu crois. Sauf quelques fois la nuit, sauf quelques fois encore j'oublie que je te cherche doucement malgré moi. Qu'est ce que tu crois et tant bien que mal tout va très bien sans toi.

20.  Je tourne en rond dans ton absence, Le cœur déchiré par l'ennui, Victime de ton indifférence, Comme un remous seul dans la nuit. Je me torture à essayer d'oublier nos complicités, notre passé fleuri de rires et les oiseaux de nos plaisirs.

21.  Il manque quelqu'un près de moi, je me retourne tout le monde est là. D'où vient ce sentiment bizarre que je suis seul


22.  Tout doucement, envie de changer d’atmosphère d’attitude. Tout doucement, besoin d’amour pour remplacer l’habitude. Tout simplement, arrêter les minutes supplémentaires, qui font de ma vie un enfer. Je l'aime encore mais plus vraiment.

23.  Si, maman, si, si, maman, si. Maman, si tu voyais ma vie. Je pleure comme je ris, si maman si. Mais mon avenir reste gris et mon cœur aussi.

24.  Avec d'autres bien sûr je m’abandonne, mais leur chanson est monotone, et peu à peu je m'indiffère, à cela il n'est rien à faire.                                                                                         

25.  Belle-Ile-en-Mer, Marie-Galante, Saint-Vincent. Loin Singapour, Seymour Ceylan. Vous c'est l'eau c'est l'eau qui vous sépare et vous laisse à part.

26.  Ce n'est rien tu sais bien que le temps passe ce n'est rien, ce n’est rien, elle s’en vont comme les bateaux et soudain, et soudain…

27.  Je reviens, je reviens, je reviens au pays. Sous le vent et la tempête pour toi j'ai mené mon bateau. Je reviens le cœur en fête jusqu’aux portes de Saint Malo.

28.  Et soudain, comme un bateau qui revient ca prévient il y a mille sirènes de joie sur ton chemin qui résonnent et c'est très bien

29.  Avec notre passé pour guide, on croyait qu'il pourrait suffire, On se devrait d'être lucide, pour ne plus aimer de le dire, mais notre méfiance est à bout. Voilà ça devait être à nous. L'amour est bien plus fort que nous


30.  Moi je sais tous tes sortilèges, tu sais tous mes envoûtements, Tu m’as gardé de piège en piège, je t’ai perdue de temps en temps. Bien sûr tu pris quelques amants il fallait bien passer le temps, il faut bien que le corps exulte finalement finalement il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adultes;


31.  Avec le temps, avec le temps, va, tout s´en va, on oublie le visage et l´on oublie la voix. Le cœur, quand ça bat plus, c´est pas la peine d´aller chercher plus loin, faut laisser faire et c´est très bien

32.  Il est morne, il est taciturne, il préside aux choses du temps. Il porte un joli nom, Saturne, mais c'est un Dieu fort inquiétant, il porte un joli nom, Saturne, mais c'est un Dieu fort inquiétant.

33.  J'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien, quel pouvait être son prénom et quel était son nom? Il s'appelait, je l'appelais, comment l'appelait-on? Pourtant c’est fou ce que j’aimais l’appeler par son nom.

34.  Cette saison, c'est toi, ma belle qui a fait les frais de son jeu, toi qui a payé la gabelle, un grain de sel, dans tes cheveux, toi qui a payé la gabelle, un grain de sel dans tes cheveux.

35.  Que m’importe le temps qui passe et s´éloigne nulle part, le doux présent nous enlace, tant qu´aimer n´est pas trop tard. Sais-tu bien mon tendre ami qu´un jour se dissout la vie, comme s´effacent les brouillards. Mieux vaut s´estomper ensemble sans une seconde d’écart, mieux vaut s´estomper ensemble ni trop tôt et ni trop tard.

36.  Regarde, il gèle,  Là sous mes yeux, des stalactites de rêves trop vieux. Toutes ces promesses qui s’évaporent, vers d'autres ciels, vers d'autres ports. Et mes rêves s'accrochent à tes phalanges
Je t'aime trop fort, mon ange, mon ange.


37.  On est bien peu de chose et mon amie la rose me l´a dit ce matin. Vois le dieu qui m´a faite me fait courber la tête et je sens que je tombe et je sens que je tombe. Mon cœur est presque nu, j´ai le pied dans la tombe. Déjà je ne suis plus.


C'est alors que ma paupière
vous vit pâlir et mourir
tendres fruits qu'à la lumière
dieu n'a pas laissé murir
quoique jeune sur la terre
je suis déjà solitaire

parmi ceux de ma saison
et quand je dis en moi-même
"où sont ceux que ton cour aime?"
je regarde le gazon
.



Crédit : Titre, interprète, auteur, compositeur


1.     Je suis venu te dire que je m’en vais : Serge Gainsbourg

2.    J’m’en fous pas mal : Édith Piaf, Michel Emer

3.     Je suis venu te dire que je m’en vais : Serge Gainsbourg

4.    Tu t’en vas : Marie Carmen, Pierre Houle, Steven Tracey

5.     Emmenez-moi : Charles Aznavour      

6.     La Peau Léon : Jeanne Moreau, Serge Rezvani

7.     Partir : Alain Barrière

8.     Au revoir: Barbara,  Guillaume Depardieu

9.     Santiano : Hugues Aufray, Dave Fisher, Jacques Plante

10.  Là Bas : Sirima, Jean-Jacques Goldman

11.  Amsterdam: Jacques Brel

12.  A force: Barbara

13. New York New York : Frank Sinatra, John kander fred ebb

14.  Quand reviendras-tu : Barbara

15.  Quelques mots d'amour : Steeve Estatof, Michel Berger

16.  Les séparés : Isabelle Boulaye , Marceline Desbordes-Valmore,

17. Je n'aurai pas le temps Pas le temps : Michel Fugain, Pierre Delanoe,

18. Le Coeur Volcan : Isabelle Boulaye Etienne Roda Gil, Julien Clerc

19. Qu’est-ce que tu crois : Julien Clerc, Carmichael Hoagy

20. Naufrage : Isabelle Boulay, Dan Bigras, Gilbert Langevin

21.  Quelques mots d'amour : Steeve Estatof , Michel Berger

22.  Tout simplement, doucement : Bibi, Jean-Paul Dréau

23. Si, maman, si : Coluche, Michel Berger

24.  La chanson de Prévert : Anne Sylvestre, Serge Gainsbourg

25.   Belle-Île en mer, Marie-Galante : Laurent Voulzy, Alain Souchon

26.  Ce n'est rien : Barbara, Etienne Roda Gil, Julien Clerc

27.  Je reviens : Hugues Aufray (musique andine la boliviana)

28.  Ce n'est rien : Barbara, Etienne Roda Gil, Julien Clerc

29.  Plus fort que nous: Nicole Croisille, Pierre Barouh, Pierre Barouh

30.  La chanson des vieux amants : Jacques Brel

31.  Avec le temps : Isabelle Boulaye, Léo Ferré

32.  Saturne : Georges Brassens

33.  J’ai la mémoire qui flanche : Mona Heftre, Serge Rezvani

34. Saturne : Georges Brassens

35. Ni Trop Tôt, Ni Trop Tard : Jeanne Moreau, Serge Rezvany

36.  Le tunnel d’or : Simon Buret, Olivier Coursier (AaRON (Artificial Animals Riding On Neverland) 

37.  Mon amie la rose : Françoise Hardy, Cécil Caulier, Jacques Lacome d’Estalenx

38.  Pensée des morts : Georges Brassens, Lamartine



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